Suite des aventures sudistes ! (Non non, rien à voir avec l’AMEUSO ^^)
Nous avons repris la route en direction des Chutes de la Madeleine, en repassant par le col de Yaté (il n’y a pas 36 routes…).
Il a plu sur la route, plu quasiment tout le temps pendant notre ballade aux chutes, puis sur le sentier botanique.
Les chutes sont sympas, après Niagara, tout parait un peu riquiqui ^^ (dixit Sandrine !) !
Mais les paysages sont toujours aussi époustouflants, et le côté gris / humide renforce la sensation de jungle du bout du monde, comme dans les aventures des héros de notre enfance, quand ils s’enfonçaient dans les jungles, en voyant tout au fond, des vallées et des monts, et en se disant « c’est là bas qu’on va ! ». Le fait d’avoir toujours du relief autour est vraiment génial, les vallées se succèdent à l’infini et se perdent dans la brume…

Après notre visite, une petite fringale se fait sentir… On va voir le garde forestier qui tient l’accueil/caisse :
- Où pouvons-nous acheter de quoi manger ? Pain ? Etc…
- Soit à Yaté (30 minutes + un col etc…), soit à Nouméa (1h30).
- Ah…

On a donc continué en mangeant nos fidèles Kingston (ben oui depuis le Malaoui, on s’y est mis !) et on est descendu vers la baie de Prony, trempés dans la voiture : pluie battante, nuages gris, pas de visibilité sur la côte.
Et là, on s’est dit : bon… c’est pas comme s’y on repartait dans une semaine, on aura le temps d’y retourner, inutile de s’obstiner, on est trempé, on ne voit rien, tant pis on rentre !

Nous sommes donc repartis, avec une petite appréhension pour ma part concernant la route car dans tous les guides il est écrit : attention, il ne faut pas faire le sud sous la pluie si vous avez une petite voiture, il y a des rivières qui seront infranchissables ! Au final, c’est passé, on a roulé au maximum dans une trentaine de centimètres d’eau. Mais on a croisé que des 4×4 !
On s’est arrêté manger des brochettes de poulet sur le bord de la route, et on est rentré à Nouméa, où le temps était plus clément : les nuages s’accrochent à la montagne.
Dommage pour la fête de la mer de la tribu de Goro, le bon gîte qui nous attendait le soir, les ballades sur mer et sur terre, ça sera pour une prochaine fois !

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